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Regard sur… Evelyn Bradley

Evelyn se tient devant un fond sarcelle brillant et sourit à l'appareil photo.
Evelyn Bradley. Mention de source : Robin Ghislain Shumbusho

Bienvenue à Regard sur, où nous mettons en vedette certains de nos membres extraordinaires !

Ce mois-ci, nous avons le plaisir de mettre en vedette Evelyn R. Bradley (elle), l’une des fabuleuses membres de notre conseil d’administration. Evelyn est éducatrice, écrivaine, poète, consultante en développement d’ateliers et conseillère en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI). Elle travaille avec des universités, des organisations à but non lucratif et des entreprises pour développer du matériel qui met l’accent sur la programmation compétente du point de vue culturel.

En tant que consultante en matière de diversité et d’inclusion, Evelyn offre des services de développement d’ateliers, de formation et d’animation dans le cadre de son travail avec The Dandelion Initiative, HEIST et le Centre des arts de la Confédération.

En tant qu’éducatrice, ses bases pédagogiques lui ont appris que les sujets les plus compliqués peuvent être décomposés et simplifiés afin d’être diffusés auprès d’une grande variété de publics. Ces connaissances influencent tous les aspects de son travail de DEI, même les sujets les plus complexes concernant la race, le genre et l’orientation sexuelle.

Evelyn est présentement gestionnaire de l’impact communautaire et de la diversité à Centraide de l’Î.-P.-É. et propriétaire et consultante principale de l’entreprise de consultation sur la diversité, l’équité et l’inclusion, Bradley Consulting. Elle habite à Epekwitk (Î.-P.-É.) avec son épouse Vanessa. Pendant son temps libre limité, Evelyn aime cuisiner et écrire des poèmes

Nous avons retrouvé Evelyn pour en savoir plus sur son travail, sur ce qui l’inspire et sur ce qui l’a attirée à CAPACOA.

Membre du conseil d’administration

Evelyn Bradley

Pronoms : Elle

Propriétaire/Consultante à Bradley Consulting & Gestionnaire de l’impact communautaire et de la diversité à Centraide Î.-P.-É.

Née à : Atlanta, Géorgie

Basée à : Charlottetown, Î.-P.-É.

Site web :

Identifiant Wikidata : Q117859852


Veuillez noter : Cette entrevue a été traduite à partir du texte original anglais, et modifiée pour des raisons de longueur et de clarté.

Racontez-nous un peu votre histoire.

Mon identité avant et après l’Île-du-Prince-Édouard est la même, mais aussi très différente ! En bref, depuis que j’ai déménagé à l’Île-du-Prince-Édouard, j’ai animé une émission de télévision, j’ai démarré deux entreprises et je suis devenue rédactrice pour la CBC. Il y a donc beaucoup de facettes différentes qui me caractérisent. Mais je pense que ce qui me définit et ce que j’aime faire, c’est que j’ai une telle passion pour la création, l’enseignement et l’éducation.

Tout ce que je fait, qu’il s’agisse d’écrire pour CBC, d’animer un atelier par l’intermédiaire de Bradley Consulting ou des cohortes sur la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) par l’intermédiaire de Centraide, tout cela revient à ma passion d’éduquer et de divertir les gens. J’ai le sentiment que l’éducation sans divertissement n’est pas du tout de l’éducation ! Une grande partie de mon travail consiste en une partie d’atelier DEI, une partie sketch, une partie DJ. Je suis un peu comme M. Dressup combiné avec un peu de Colonel Sanders !

Qui et/ou quoi vous inspire ?

Tout – les humains, la musique, les choses.

Je trouve l’inspiration dans les joies simples de la vie quotidienne ainsi que dans tous les moments où j’apprends quelque chose de nouveau à propos de quelqu’un ou de quelque chose d’autre. Il y a aussi les petites choses, comme la beauté d’une colline de l’Île-du-Prince-Édouard ou une conversation avec un parent, car je travaille beaucoup avec les jeunes.

Mon travail n’est pas toujours facile ! Les jours où j’ai besoin d’un petit coup de pouce, je fais appel à mes listes de lecture de musique. Quelle que soit la musique, je mets la playlist qui me fait bouger. Parfois, ce sont des chansons des années 80, parfois c’est du métal. Il peut même s’agir d’une reprise métal d’un morceau de comédie musicale. C’est toujours un mystère !

Pouvez-vous nous en parler de votre travail en tant que consultante et de ce qui vous pousse à continuer ?

Je crois qu’il faut arrêter de considérer les travaux de conseil comme étant une structure rigide dans laquelle je m’assois et je vous parle pendant deux heures.

Une grande partie du travail que je fais et que je façonne pour les autres se concentre sur le changement des habitudes, et non sur la mémorisation des concepts. En fin de compte, il s’agit d’une combinaison de coaching de vie, de coaching de leadership, de thérapie et de conseil en matière de DEI.

Mon travail est toujours ancré sur la grâce et la patience, parce que les gens ne savent pas tout ! Comme la technologie a évolué très rapidement, nous présumons souvent que si nous avons accès à l’information, nous devons la connaître. Et je trouve que ce n’est pas vraiment une évaluation juste. De même, si mon professeur de français peut se montrer patient lorsque je roule mes R parce que j’ai l’habitude de parler en espagnol, je peux également faire preuve de patience à l’égard des parents de quelqu’un qui n’a tout simplement pas compris.

Ce n’est pas mon rôle de vous faire comprendre. Je ne comprends pas du tout le changement d’heure, mais vous savez ce que je fais ? Je change toujours mes horloges. Nous le faisons tous ! C’est toujours réel, même si je ne le comprends pas complètement. Voilà comment j’aborde mon travail.

Lorsque l’identité correspond également au travail, la situation devient particulièrement délicate. En tant que consultante de DEI, je parle d’intersectionnalité tous les jours. Spécifiquement en contexte, parce que je n’ai pas le choix ; je le vis en contexte, tous les jours. Mon identité ne va nulle part. Ce qui me pousse à continuer, c’est la nécessité de faire le travail, et de le faire bien.

Sachant que dans tous les domaines, qu’il s’agisse du bénévolat au sein de CAPACOA ou de mon travail, je vois les résultats. Je peux les toucher ; c’est très tangible, et je sais que mes efforts sont efficaces.

En ce qui concerne le travail de DEI, il ne suffit pas de lire un livre pour comprendre ce qu’il faut faire. Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez faire tout seul. Mais sans ce travail, nous n’aurons jamais une communauté avec un “C majuscule”.

Comment avez-vous découvert CAPACOA ?

Tout a commencé lorsque j’ai travaillé de manière significative avec le festival Under the Spire à l’Île-du-Prince-Édouard. La directrice exécutive de ce festival est fantastique (bravo à Lindsay Connolly) et, grâce à notre travail commun, j’ai remarqué qu’il y avait une lacune dans le secteur en ce qui concerne ces conversations sur la DEI, en particulier dans le domaine des arts. Quant aux ressources disponibles et aux opportunités de perfectionnement professionnel, il y a un manque de soutien pour ce type de travail. Le secteur des arts de la scène dans son ensemble se perd en quelque sorte dans la masse.

C’est alors que j’ai rencontré Sue Urquhart (directrice générale de CAPACOA). Nous avons commencé à discuter de mes compétences en relation aux valeurs et aux objectifs futurs de l’organisation. Il m’a semblé que cela correspondait tout à fait au travail que je voulais faire dans l’ensemble du secteur.

Avez-vous quelque chose à dire à ceux qui souhaitent participer à un événement futur de CAPACOA et/ou devenir membre ?

Oui, l’organisation a été fondée en 1985 et a évidemment connu de nombreuses itérations. Mais ce qui n’a pas changé, c’est ce qu’elle représente, c’est-à-dire l’idée que les professionnels du secteur artistique, issus d’un large éventail d’activités, méritent d’être représentés, soutenus et financés. Et tout cela par un groupe de membres de la communauté qui sont au sein de leur propre communauté.

CAPACOA est une organisation nationale composée de pairs, et elle est conçue, par définition, pour vous aider à obtenir ce dont vous avez besoin au niveau national et, en fin de compte, au niveau international.

Je n’ai pas beaucoup de temps libre, alors s’il m’arrive d’utiliser mes heures de bénévolat de cette façon, c’est pour une bonne raison. Je souhaite travailler pour des organisations qui joignent le geste à la parole, et avec celles qui n’ont pas peur de se développer. C’est pourquoi je travaille là où je travaille. Pour moi, CAPACOA est une telle organisation.

Si vous êtes hésitant, participez à un événement. Si vous ne tirez pas ce qu’il vous faut de cet événement, dites-le à quelqu’un. Prenez un café numérique avec moi et je répondrai à vos questions sur CAPACOA, ou bien je trouverai les réponses pour vous.

Qu’est-ce qui s’en vient ?

Le travail que je fais peut être difficile. C’est en allant voir des spectacles que j’arrive à surmonter mes affaires, et j’adore ça ! Ça me nourrit.

J’ai vraiment hâte de voir La Galerie de Machine de Cirque en mai, le spectacle d’ouverture de la saison 2023 de Under the Spire avec Jeremy Dutcher le 16 juin, et une production d’été de The Songs of Johnny & June de Kitbag Theatre au Centre des arts de la Confédération.


Merci beaucoup pour cette belle discussion, Evelyn !

Retrouvez nos anciens reportages Regard sur…. ici.

Si vous êtes membre de CAPACOA et vous aimeriez figurer dans Regard sur…, veuillez envoyer un courriel au directeur de la communication à colin.frotten@capacoa.ca pour plus de détails.

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