12 décembre 2016 – Un article du Devoir questionnait si, à l’ère des médias sociaux, il était toujours possible de sortir seul? Serait-il possible que la pression de socialisation accentuée par les médias sociaux inhibe des gens dans leur envie de sortir voir un spectacle? Si c’est le cas, que pouvons-nous y faire?
Selon une recherche menée aux États-Unis, faire une sortie seul – de même que faire une mise en marché à l’attention des personnes seules – serait gagnant-gagnant pour tous et chacun. En effet, si l’on arrive à surmonter l’inhibition liée à la auto-perception d’une activité en solitaire, on retirera probablement davantage de satisfaction de cette activité que si on l’avait pratiquée en groupe.
L’article du Devoir souligne aussi qu’un nombre croissant de gens voyagent seuls et que les agences de voyage flairent la bonne affaire. De même, en France et en Suisse, des musées des beaux-arts proposent, une fois par mois, des visites pour célibataires. Qu’en est-il des salles de spectacles?
L’an dernier, lors d’un atelier sur le vieillissement des publics un groupe de diffuseurs avait lancé l’idée de réserver une rangée de sièges pour des personnes seules et de leur offrir des activités pré ou post spectacle. Dans la mesure où environ la moitié des Canadiens vivent seules plutôt qu’en couple, ça vaudrait la peine de l’essayer. Sinon, d’autres entreprises s’occuperont de divertir vos spectateurs solitaires.
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